Le Bibliophore se propose de développer une ligne éditoriale privilégiant les œuvres philosophiques et littéraires de qualité. romans, essais : des écrits "d'artistes" pour revisiter les arts de l'Ecrit et de la Pensée.

Une politique exigeante et sélective. Au final, très subjective.

C'est aussi la réédition de livres fondamentaux pour le bonheur de tous...


 

 

Nuevo, versión española.

 

ISBN 979-10-93717-03-6

232 páginas

formato : 19 x 27 cm - Cartoné.

39 €.

 

Expedición en el mundo.



 

¿SOBREVIVIR?

 

La Caída organizada de los Elementos y el Remonte orquestado de los tres Reinos de la Naturaleza, al ser estudiados sobre un Plano Mayor a partir del capítulo II de este volumen, sigamos ahora sobre una Frecuencia Menor al final de este capítulo I proponiendo algunas Meditaciones sobre la Supervi-vencia, la Reencarnación y la Libertad, como podría hacerlo un simple «Pastor», dotado de un cierto sentido Práctico, pero ignorante del Gran Arcano Metafísico. (De paso, he querido desarrollar esta Visión Primera con el fin de acentuar en los «Estudiantes» que se encuentren aquí: la Vocación de la Evolución, yendo a buscarlos primero... ¿allí donde ellos quizás «Esperan»? — A partir de ahora, ofrecer la Última Invitación a la Alquimia Crística es una necesidad, un Consuelo para Vivir el Omega y su Epifanía... «Como los Adeptos, se dice, sucedieron a los Pastores, delante de la Caverna donde reposaba todo el Secreto del Mundo, en la persona de un Recién Nacido»).

 



 

Argumentos que conciernen esta afirmación de una Supervivencia humana:

 

— como un diamante liberado de su matriz y que se vuelto por fin límpido, una Supervivencia pensante, vivida, organizada, obligatoriamente está reservada sobre este Globo a nuestra Condición Adánica, poseedora de una Posición privilegiada. Esta Posición, apoyo de una Calidad final, se debe a que en las Arquitecturas: los Escalones evolutivos son una sucesión de anillos encadenados, de los cuales el último pretende ser una piedra preciosa. .

 

En la Geometría Natural de nuestro Universo Terrestre, los Grados instituidos poseen un Cenit unido al Nadir del siguiente, y así hasta el Hombre para que exista Continuidad... pero insisto: el Peldaño en el que residimos es seguramente la última Joya de una Rosa abierta, la suprema Morada interior de un Mundo, teniendo en cuenta que esta Casa (la nuestra) no desemboca en otra Vecina superior que la tutelaría, y que al mismo tiempo le serviría de  Elevación, ¡es decir de Paraíso!

 

— Es evidente (si la Humanidad posee Grados íntimos) que el Homo Sapiens es la Cumbre realizada de un Reino Cósmico, porque dotado de Razón, habiendo descubierto a Dios y rindiéndole Culto... es prueba de una Verticalidad, de una Soberanía, capaces por consiguiente de Saborear una Victoria o Supervivencia muy auténtica, en un Cielo corres-pondiente a este Nivel Adánico... Nivel (repito) Liberado del Nadir de otro Vecino, y que puede Prolongarse excepcionalmente hasta el «Cristal» de su propia Condición. (Un significado de las palabras: «El Hombre es hecho a imagen de Dios»).

 

— Sin la cabeza desnuda sino cubierta, no hubiéramos Comulgado con el Principio a través de la Inteligencia; ahora bien, al haberlo conseguido, seguramente somos la Antena heredera de sus Dones en el seno de nuestro Macrocosmos Terrestre... sin embargo, no olvidemos precisar esto: una «sub-raza», antes de ser recubierta por otra congénere a lo largo del inexorable paso del tiempo, no puede Acceder del mismo modo, puesto que esta «sub-raza», dentro de la Arquitectura, no es una Piedra Angular, sino un Escalón que sólo se acerca de ella.

 

— Un Mundo va hasta donde puede Vibrar; y es en su Cima, según sea la Potencia de esta última, que está (a la medida) Divinamente Colmado. — Algunos Mundos no han nacido, otros ya desaparecieron, otros producen Frutos actualmente sin haber alcanzado su Cumbre, y otros se encuentran cerca de su Término (es nuestro caso)... y, en fin, otros han muerto, secos, todavía aquí (al menos de forma material), helados como un cadáver antes de desaparecer. (Aquí es donde se medita la frase: «la Materia es en sí inerte y ciega, ¡sólo el Espíritu Ve y Oye!») .

 




 

 

Dernier roman "ésotérique" d'Albert Champeau.

 

ISBN  979-10-93717-02-9

192 pages

format : 13,5 x 21,5 cm.

14 €.

 

en vente partout sur commande et dans les librairies indépendantes.

 


 

EXTRAIT page 154 :

 

— Corbleu ! dit-elle, d’un seul mot, quand elle me vit dans cette posture catatonique, baignant dans une lueur éblouissante de 15 000 watts qui évoquait l’image pieuse de l’apparition du dieu Mazda à Thomas Edison.

Et ma Mariette, bonne comme le bon pain, blême-déconfite par la situation incongrue, pensant que le démon devait tourbillonner là-dessous, de laisser échapper un autre cri tout universel de détresse suprême, ou autre.

Elle, à lui : — Aaaah ! Pour l’amour de Dieu, allez au diable ! … meugla-t-elle, d’un long mugissement, tout en exquise féminité exacerbée.

Comme quoi, dans la douce intimité de la maison chaude, des choses familières peuvent devenir étrangement inquiétantes…

Vous pouvez penser ce que vous voulez, mais l’expérience mystique était à son comble, et Mariette tout autant. L’effroi pâlissait son visage, ad nauseam. Elle en tomba à genoux, me prenant même pour un possédé ou autre.

Et de poursuivre, suffisamment désespérée. Elle, à Dieu :

— Seigneur, donnez-moi la force de changer ce qui doit être changé et d’accepter ce qui ne peut l’être…

La naïade baignait dans son jus.

 

 


monsaï 

le dormeur du val



Le Voilier


Je suis debout au bord de la plage.

Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.

Il est la beauté, il est la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti ! » Parti ? Vers où ?

Parti de mon regard, c’est tout !

Son mât est toujours aussi haut,

Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.

Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.

Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « Il est parti ! »

Il y en d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,

S’exclament avec joie : « Le voilà ! »

C’est ça la mort.


Auguries of Innocence – 1803.

William Blake.





Mercredi des Cendres. [ pages 142 - 144.]


Et puis, au petit matin de la nuit des Cendres, suite logique de tout cet « improbable », je me retrouvai à flotter, horizontalement, au-dessus du lit, comme suspendu dans le vide… Je ne saurais vous dire depuis combien de temps dura cette plaisanterie, mais quand Dame Mariette découvrit le prodige, je ronflais bien tranquilou dans les airs. Dame Mariette se retint de hurler.

Avec bonheur, pareille à un pistolet à silex du XVe siècle, elle venait de percuter qu’un réveil brusque, là-haut, à 3 mètres du sol, ne laissait présager rien de bon… Le risque que j’atterrisse sur le sol comme une balle de 80 kg, tirée à bout portant, était maximal. Bien lui en prit ! L’univers est vraiment régi par la loi d’amour.

Et c’est d’une voix suave comme le murmure d’une brise légère qu’elle me héla, quasi langou-reuse.

Elle, à moi : Hé, Lancelot !? ... Viens… Descendre… C’est Mercredi des Cendres… Coucou… Lancelot ? ... Descendre…

Délicieusement réveillé par des gémissements féminins ambigus, que j’interprétai instinctivement pour des feulements familiers et coquins, je fus plongé dans un rêve paradoxal qui libéra mécaniquement du monoxyde d’azote, lequel monoxyde d’azote ne put s’empêcher d’activer la machine à guanylate cyclase, laquelle entraîna séquentiellement une transformation de la guanosine triphosphate en guanosine monophosphate cyclique…

Et ce fut une érection subite intempestivement déclenchée qui me ramena à la dure réalité des plaisirs de la vie…

Incontinent, je m’effondrai, patatras, sur le lit marital !

Par le choc amorti, la vasoconstriction des artérioles décomprima aussitôt le réseau veineux, provoquant l’évacuation du sang des corps caverneux, et une détumescence foudroyante consacra mon réveil. Désolé pour le lecteur déjà affriandé – mais nous sommes dans un roman grave et sérieux qui ne peut permettre aucun écart au règlement –, donc : sans orgasme onirique. Le vol d’Icare connut son talon d’Achille. Je ne sus ni ne pus donner quelconque explication de tous ces phénomènes à Mariette.

Et depuis ce fameux Mercredi des Cendres, tous les matins du temps du carême et de la Semaine sainte, la bonne Mariette devait me héler délicatement avec ses gémissements si caractéristiques pour me décrocher du plafond, au bord du priapisme.

Et chaque fois, au sortir de la dormition : le charme voluptueux, le saisissement brutal, l’affaissement inopiné, et la flaccidité réactionnelle, voire cartésienne.

Même si mon âme ensommeillée reposait tout là-haut dans une paix parfaitement débonnaire, ces phénomènes incontrôlés, et tout autant incontrôlables d’histoire à dormir debout, commencèrent à me crisper un peu beaucoup, et de partout.




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